Buthier (course avec obstacle
Dimanche 17/05/2015
Dimanche 17/05/2015
Course : Buthier Running Finisher
Distance 7,5 & 15km
Récompense : 1 tee-shirt et à l’arrivée une bonne douche.
Ravitaillement : eau aux 3ème obstacle, eau et plus au 6ème obstacle &
eau à l’arrivée.
Dimanche 7hoo du mat le réveil sonne et je n’arrive toujours pas à
comprendre pourquoi j’ai dit oui à Habib pour l’accompagner sur cette satanée
course ? Quand il me l’a demandé j’ai tout de suite dit OK pourquoi pas mais ça
c’était avant qu’il m’explique en quoi ça consistait La course d’obstacles ! En
plus afin de remplacer un collègue au pied levé j’ai engagé mon fils dans cette
aventure, car pour une aventure je pense que cela va en être une … d’aventure.
Bon pour moi à cet instant le plus dur est de lever le fiston et à côté la
course c’est du pipeau. Premier point positif c’est qu’il fait beau, deuxième
point positif c’est que l’on a que 30 mn de retard sur le timing prévu …
lol.
Nous arrivons sur la base de Buthier à 9h30 le départ est à 10h00 pas le
temps de rigoler faut aller chercher les dossards et se préparer, première
satisfaction de la journée le fiston est très décontracté et il se permet même
de blaguer avec les organisateurs, mais de qui il tire celui là ? Dossards à
peine accrochés, il faut se rendre sur la ligne de départ afin d’assister au
petit spitche sur le déroulement de la course, une fois terminé tous les
coureurs se rendent au point de départ, musique ambiance de fête à cet instant
on ne croirait pas que nous allons participer à une course aventureuse mais plus
à une randonnée bonne enfant ? Et c’est le départ sous de la neige artificiel,
on n’arrête pas le progrès. 600 coureurs ou fous, c’est comme on veut, sont
présent pour cette 5ème éditions avec deux distances au programme une de 7,5 km
et 10 obstacles et une de 15 km et 20 obstacles, pour ma part j’entame les
premières foulées avec le fiston pour le 7,5 km et c’est déjà très bien vue les
infos. Je laisse le fiston prendre sa foulée et je me règle sur lui vue qu’il
n’a pas trop l’habitude de courir. La première partie est assez cool car nous
faisons le tour de la base avant de renter dans la forêt et d’attaquer le
premier sentier, première côte et Bastien (‘le fiston’ in the texte, pour ceux
qui me suivent depuis le début) a des signes de faiblesse, pas grave il faut
qu’il reprenne son souffle et c’est reparti. Un peu plus de 2km et nous arrivons
sur le premier obstacle, les pneus, ça va pas trop dur même pour un gars qui n’a
pas fait l’Armée franchement les doigts dans le nez, un petit kilo plus loin,
les filets, la non plus pas de quoi fouetter son chat. On repart, en fin de
compte c‘est ça le plus dur c‘est de repartir surtout que ça monte dru à cette
endroit, de plus dans les bois on n‘a du mal à évaluer la distance, on n’a
l’impression de faire des kilomètres et que ça n’en fini pas et donc après je ne
sais combien de distance nous arrivons dans une clairière et là, les fameuses
palissades, tout un fromage qu’on m’en avait fait : - Tu vas voir ça c’est du
lourd, faut y aller à la force du poignée, y font presque 3m de haut, etc. etc.
! Bref un peu d’eau car le premier ravitaillement est là, un peu de subtilité et
de jugeote et les palissades sont derrière nous, et nous repartons gambader dans
les bosquets. Ça monte, ça descend, ça tourne, ça vire, ça volte et tout ça
dans une ambiance très bon enfant. 4ème obstacle, les tunnels, on passe et on
repart, 5ème obstacle, le mur de paille, tellement de coureur que les
commissaires n’ont pas le temps de le refaire alors c’est ballot… de paille.
6ème obstacle et là l’envie de rigoler disparait, mais bon on n’est pas pressé
alors petite collation, je prends le temps de prendre des nouvelles de Bastien
(vous savez mon fiston pour ceux qui on continué à suivre depuis le début) tout
va nickel pour lui, et c’est même lui qui me dit : - Allez on y va ?
Et me voilà devant une échelle de corde, ma hantise, je grimpe comme je
peux, avec des efforts surhumains pour arriver à m’accrocher, avec du mal, au
filin qui la tien, et là il faut passer par-dessus ce filin pour se laisser
tomber dans un filet … Ouaih bin je voudrais vous y voir vous et après vous
pourrez rigoler, bref, après moult effort je me suis retrouvé les deux bras aux
filins, les pieds empêtrés dans l’échelle dans la position du vieux linge
séchant sur son fil et je pense que sans l’intervention d’un aimable participant
à l’heure qu’il est je sécherais encore, merci Monsieur. Bon je vous parle pas
de Bastien qui lui n’a eu besoin de personne bref sans commentaire. Et nous
repartîmes clopin clopan jusqu’au 7ème obstacle ou il fallait prend un bidon
d’eau de 25 litres (environ) et l’amener d’un point A à un point B sans le
lâcher, facile et pour la petite histoire Moi j’en ai prit 2 des bidons pour
équilibrer. Et nous nous dirigeons vers le 8ème obstacle, la fameuse grotte,
normalement dans le noir mais cette année ils ont mis de la lumière déjà moins
drôle, de plus la grotte est un boyau naturel dans la roche de 20 à 30m ou une
seule personne peut passer à la fois alors nous avons l’impression d’être dans
une file d’attente à Eurodisney, une demi-heure avant de pouvoir passer,
heureusement que l’ambiance est bonne et que le temps est au beau, pendant
l’attente le premier nous double ainsi que le second. Nous repartons, cette
attente à laissé des traces et les muscles sont douloureux en plus que nous
arrivons au fameux 9ème obstacle, les marais, et là encore la queue. Les marais
plus de peur que de mal, suffit de repousser ses appréhensions, son dégout et sa
phobie de la boue, enfin de la boue ou de tout autre matière visqueuse, gluante
et odorante. Pendant notre attente le troisième et le quatrième (en l’occurrence
Habib à ce moment de la course) et d’autre nous dépasse. Le plus dur en fin de
compte est de recourir car couvert de boue et les muscles refroidis c’est pas
évident. Le 10ème et dernier obstacle en ce qui nous concerne car ceux qui font
le 15 km doivent refaire un tour et y en a encore beaucoup qui n’ont pas fini
leur premier tour quand nous nous finissons, le 10ème obstacle donc aurait du
être une structure gonflable qu’il fallait monter puis d’en haut se laisser
glisser, mais ayant subit les assauts répétés des concurrents précédents la
pauvre structure à rendu l’âme à notre arrivé ce qui nous a privé d’une bonne
partie de rigolade. Dernier 500m ayant une de mes semelles qui n’a pas tenu le
coup, j’ai du mal à courir et je vois mon fiston s’envoler comme si de rien
était jusqu’à la ligne d’arrivée ou même le speaker prononce son nom … mais ou
va ton ? Y a plus de respect !
Premier test validé et sincèrement je suis prêt à recommencer, et le fiston
aussi m’a demandé : - C’est quand la prochaine ?
Affaire à suivre.
Denis
Cette course sort vraiment de l’ordinaire et cela fais plaisir, l’ambiance y est géniale et le cadre dans cette base de loisirs de Buthiers fais oublier ce parcours semé d’embuche.
Ces 15 km ont été
vite avalé même si mes jambes étaient vraiment lourdes après le dernier
obstacle. Pour moi le plus dur de tous, reste le passage dans le marécage.
J’espère que l’année
prochaine nous seront plus nombreux pour représenter notre équipe et pourquoi
pas monter sur le podium.
Habib
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