LA COURSE A PIED EST UN EFFORT SOLITAIRE QUI SE PARTAGE A PLUSIEURS

LA COURSE A PIED EST UN EFFORT SOLITAIRE QUI SE PARTAGE A PLUSIEURS

21 nov. 2012

MARATHON D'ORLEANS 2012

Marathon d’Orléans-Sologne
Dimanche 18/11/12
Distance : 42.195km
Récompense : 1 serviette & 1 médaille
Organisation : bien et très sympa
Ravitaillement : très bien
4h30 du mat, le réveil sonne et je me bouscule, je me réveille pas comme d’habitude … bon on arrête de plaisanter. C’est un jour que j’attendais avec impatience car ça fait un an presque jour pour jour que je me suis fait opérer de mon tendon d’Achille et donc pour moi c’est un retour et un défi. Je me suis donc entrainé comme il fallait, je me suis ré imprégné de cette ambiance des courses, j’ai repris gout à courir et me voilà, aujourd’hui sur la ligne de départ d’un marathon. Nous arrivons vers 7h00 à Orléans dans la grisaille matinale, nous allons retirer nos dossards, je dis nous car mon Kiki est de la partie. L’organisation est très bien et on est très bien accueillit, l’ambiance est détendue.
Est-ce un signe, mais le départ est donné sous des extrémités Silec Cable ? 9h30 le coup de feu retentit et c’est parti. Kiki et moi nous nous élançons pour un périple de 42km195. Des les premiers mètre j’essaie de régler mon allure, Kiki a du mal à se contenir malgré mes recommandations et au 5ème km il craque et part, je décide de rester sur mon objectif c’est-à-dire tenir une moyenne de 10,5/11.5km/h, m’arrêter à chaque ravitaillement et je m’y tiens. Je passe les 10km en 53mn je me sens très bien aucune fatigue, mes jambes répondent. 15ème km toujours dans les temps le rythme est bon et … et … et … au 17ème km le coup dur, ce que tous coureurs à en tête mais espère que cela n' arrivera pas du moins pendant une course, dame nature me ramène sur terre et devant un choix très difficile, je n’ai pas trop eu d’alternative que de m’arrêter. Après avoir déposé le bilan je repars dégoûter mais toujours motivé et près à en découdre avec le chronomètre. Je passe le semi en 1h58 si j’enlève mon arrêt forcé, j’aurais du le passé aux environs 1h50 mais avec des si … ! Je suis toujours dedans, moralement, physiquement et chronomètrement parlant aussi. Je passe les 30km sans l’ombre d’un doute et de fatigue même si mon allure est de plus en plus dure à tenir, je suis plus souvent à 9/9.5km/h qu’à 11km/h et je suis donc toujours en train de me rebooster. Des petites rigidités musculaires commencent à se faire sentir mais le moral est toujours là surtout quand on voit les dégâts dans lequel certain sont. J’arrive au dernier ravitaillement, 37ème km, je regarde la montre que Bruno m’a prêté, 3h35, je décide de tous lâcher et, grosse erreur, ne plus regarder la montre jusqu’à l’arrivée. Ne plus regarder la montre c’est comme courir à l’aveugle et je sais que, parce que constaté sur le reste du parcours, même si on a l’impression d’être toujours à la même allure pour la vitesse c’est pas pareil et peut varier sans que l’on s’en aperçoive. Je termine dans les talons de mon Kiki en 4h05, pas fatigué, et même pas mal. Je suis satisfait de ma course, moins de mon temps car même si je me dis que si je ne mettais pas arrêté pour ce que vous savez j’aurais (pu) tenir mes engagements, le temps officiel lui n’en tien pas compte et c’est le temps indiqué sur le chrono qui fait foi. 
Je termine cette journée comme le temps que l’on a eu sur le parcours, maussade et mitigé, mitigé entre la satisfaction d’avoir fait moins de 4h00 si on enlève mon arrêt et la haine d’être qu’un être humain et de ne pouvoir tout gérer.
Bravo à mon coéquipier d’un jour Kiki pour sa performance et un grand merci à Chris, Stéphanie et Cédric qui nous ont accompagnés, soutenu et joué les reporters durant toute cette journée.
Denis

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